ALLO KINSHASA, SOMMES NOUS VRAIMENT DANS LA MERDE?
ACTE I: INTRODUCTION
A cet ère du numérique, l’information circule avec une vitesse
extrêmement rapide. Les fuites à la présidence ont quand même diminuées, les
fakes news désormais exclusivité des medias supposés sérieux sont devenus les
chouchous d’un marché de l’information quasi monopolisé. Les informations tendancieuses et orientées,
l’internet à 4G imaginaire à vitesse optimale des pas de tortue, et toutes ces
choses autour font que le climat est parfois tellement ambigu que nous autres au plus profond du
Congo ne savons pas faire la différence entre le vrai et le faux.
En réalité, dans le Congo profond nous ne sommes pas aussi
nombreux connectés. Le pourcentage de
ceux qui vivent à ce rythme infernal de fausse vraie information est très réduit
dans un pays, où le manque d’électricité et la couverture des réseaux cellulaire
est encore très limitée. Tout le monde n’a donc pas accès à la très très fermée
classe des branchés Facebook, Tweeter aka analystes politique qui eux, ont ce privilège
de gouter à la bonne mauvaise information à la vitesse de l’éclair. Quand à Kin
ça vibre en continue au rythme du « sima ekoli », nous de l’autre
coté dans une ombre pénétrant on continue à se poser des questions. Vérité des
Urnes, qui est le grand prêtre ? Safari possible, finalement on a combien
des présidents ? Ruberwa ? Pourquoi les Shadary sont toujours aussi
bavards ? Autant des questions, qui
peut être resteront sans réponses au bout de ce billet.
Cette missive n’engage que moi, mais ça vous
le saviez déjà. Ce billet revient de loin, de très très loin à des milliers des
kilomètres du palais du peuple et des rues embouteillés de Kin désormais
soutenu au rythme des sauts de moutons. Allo! Kinshasa sommes-nous vraiment
dans la merde? C’est la question que je pose à partir de mon Congo à moi à
peine connecté ; Un Congo miné par les mines antipersonnel et une faim extrêmement
personnel.
PS: Pour une meilleure compréhension, lisez les quatre ACTE de ce billet. Merci.
PS: Pour une meilleure compréhension, lisez les quatre ACTE de ce billet. Merci.
Matamba Lukasu
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