ACTES DE VENDREDI
ACTE I: INTRODUCTION
Nous
naissons tous cons, seulement beaucoup d'entre nous décident de le rester pour
de bon! La bonne mauvaise nouvelle qui nous avilie chaque dimanche, est restée
un lien entre nous, le missionnaire, le maréchal (politicien, militaire?) et cette musique qui
désormais amplifie nos errances. A qui la faute? A l'homme d'église qui nous
escroque au nom du père, aux politiques qui nous opprime au nom du fils où à l'occident
qui par accident nous imposent des dirigeants dirigés au nom du même esprit qui
amena à l'assassinat de Sankara?
ACTE II: LA MUSIQUE, LA CENSURE.
J'ai
souvent tendance à dire que si nous sommes à genou, c'est aussi à cause du
pasteur du coin, lui qui par ses tours des magies nous fait oublier la misère
qui s'abat sur nous, et nous convainc que le paradis était fait pour ceux qui
vivent à genou. Pourtant le problème est bien plus grand; Le pays d'avantage
s'appauvrit, la jeunesse déjà pas trop jeune davantage se ramollie, la musique
populaire devenue pour certain une homélie, nous oriente et nous désoriente au
rythme de "Sima Ekoli". A qui la faute? Au grand Mopao qui lutterait contre le chômage en faisant danser nos filles nues à la télé, ou au gars du
comité de censure proche du pouvoir, qui depuis que son nom figure sur toutes
les chansons indécentes ne sait plus sur
quel ton danser avec sa censure?
ACTE III: ET SI LES PUTES AVAIENT PLUS D'HONNEURS QUE LES POLITICIENS?
Tout ceci
n'est peut être que poudre aux yeux, ou peut être qu'une poutre dans l'œil du
voisin, qui
dans le fond fait tout pour garder en vie les siens. As-tu vu
l'opposant moineau radical devenu ministre dans le gouvernement du président
qu'il traitait hier de tous les noms d'oiseaux? Je ne voudrais pas plonger dans
la calomnie, mais les nouveaux prêtres seront reconnus par leurs habits! Sur un
Chipoy ou dans la dédicace de la nouvelle chanson de Wazekwa, les nouveaux
maîtres sont là, plongeant et replongeant dans n'importe quoi! Secam
ouvre-toi! Un ami disait: "Les putes ont plus d'honneurs que les
politiciens", Moi par contre je pense que les putes ont plus d'honneur que
la plus part des gens qui les courtisent. Dans ce cas n'est-ce pas le politique qui reste le plus grand courtisans? Ses promesses électorales sont
comme les paroles du dimanche avant la dîme, séduire c'est leurs but ultime,
chez la pute au moins on sait tous que chacun rentrera avec toutes ses plumes.
A qui la faute? A la pauvreté qui a fait des politiciens des potentiels escrocs
en force ou à l'autorité morale, qui pour gagner en autorité se sens contraint
à nager dans l'immoralité?
ACTE IV: TALA SIMA, ZONGA MOTO.
Le
politiciens de carrière est une merde disait mon amis éleveurs des porcs; dans
sa vie il a vue toutes sortes de merde et quand il en voit une il sait bien
l'identifier. Si vous avez eu un petit doute, j'aimerais vous rappelez que
depuis le début je parle du Congo. République démocratique, ou Démocratique
république, tout ça c'est justes des acronymes. On peut bien l'appeler Royaume
Congo, cela n'énervera pas le nouveau président fondateur, corbeau perché sur
les collines, qui se fait désormais chanter pour ne pas laisser tomber son
fromage. Il fait le débauchage parmi ses plus grands opposants, et les débauchés
font la débauche pour asseoir son pouvoir et mater les opposants de ses
opposants! La vie est bien belle au pays de Lumumba, Enseignant payés au taux
d'hier, médecins menaçant de grèves, prisons ouverts, massacres à ciel ouvert,
le pays dépassent le seuil de sous développement et se dirige bien vers un
enfer prémédité.
De même que les oreilles ne sauront dépassés la tête, les
mallettes pleines d'argents ne sauront faire oubliées les déshonneurs sous le
service du drapeau! Président fondateur tala sima, zonga moto!
Matamba Lukasu
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