Les Chroniques de Matamba Lukasu

ACT IV : LA MERDE. Se fait-on du mal parce qu’on ignore l’existence du bien ? Bonne question certes, mais en politique il ne s’agit pas des rassemblements des curés de toutes les paroisses de la république. Et même si c’était les curées, qui donnerait sa main à couper pour une vérité dont les preuves résident seulement dans la bonne foi présumée de l’homme en soutane ? Malumalu et Ngoy Mulunda n’étaient-ils pas ceux qui firent le miracle de multiplication des bulletins de votes dans les urnes pour leur candidat de cœur ?   La liste peut être rallongée à tous les vendeurs des rêves aka ambassadeurs Nzita offrant visa pour le royaume de cieux ! Chaque vérité est provisoire disait l’autre, celle des urnes s’étant essouffler il est peut être temps de se designer un nouveau porte parole.   Entre temps, personne ne détenant la vérité absolue, l’humilité serait la plus grande de vertu pour tout le monde y compris les pseudos spécialistes et analystes politique C...

ACTE III : OPPOSITION REPUBLICAINE OU VERITE DES URNES ? Les journaux et réseaux sociaux nous bombardent des tonnes d’info contradictoires sur la position des leaders de l’opposition. Du fin fond de mon Bakwanga natal j’appel pour en savoir un peu plus mais l’autre coté la ligne semble tellement occupé par les marches des combattants de l’UDPS qu’on ne peut qu’essayer de lire entre les lignes. L’élite UDPS serait-il arrivé au pouvoir seul en laissant ses combattants dans les rues ? Le raïs aurait-il quitté le pouvoir en laissant son Shadary   préféré au pouvoir ? Je préfère ne pas me mêler des discours de nuit des matinées   politiques. Mais puisqu’on parle de pouvoir, où en sommes nous avec la technique pour amplifier les désordres afin d’empêcher les investisseurs de revenir au pays ? Le roi Alphonse serait-il déjà à la phase exécution, où il est encore en campagne médiatique en France ? Ma grand mère a vu sa tronche à la télé et m’a demandé qu...

ACTE II: LES CABINETS Depuis un moment, on entend des histoires qui se racontent sur un tas des choses. Le nouveau président bien aimé s’est fait entouré des gens dont certains ne sont pas si aimé que ça. Des conseillers et les conseillers de leurs conseillers sont ceux qui constituent ce qu’on appelle le CABINET. Mais à Kinshasa, il n’y a pas qu’un seul Cabinet.  Le général Kasongo aura certainement beaucoup des pneus à griller, car les véhicules avec les plaques de la présidence sont en voie de remplacer les « Ketchs » en quantité et en non respect des normes routières. Surtout pas d’amalgame ! Ne confondons pas quand même ce président avec son prédécesseur !   Déjà c’est deux styles très différents, mais en termes de Cabinets, sans pouvoir donner ma main à couper sur la sobriété de ces deux cabinets, je peux en toute assurance dire que le Cabinet de l’ancien était plus un sac à Atalaku, professeurs d’universités (Il faut le souligner). L...

ACTE I: INTRODUCTION A cet ère du numérique, l’information circule avec une vitesse extrêmement rapide. Les fuites à la présidence ont quand même diminuées, les fakes news désormais exclusivité des medias supposés sérieux sont devenus les chouchous d’un marché de l’information quasi monopolisé.   Les informations tendancieuses et orientées, l’internet à 4G imaginaire à vitesse optimale des pas de tortue, et toutes ces choses autour font que le climat est parfois tellement   ambigu que nous autres au plus profond du Congo ne savons pas faire la différence entre le   vrai et le faux. En réalité, dans le Congo profond nous ne sommes pas aussi nombreux connectés.   Le pourcentage de ceux qui vivent à ce rythme infernal de fausse vraie information est très réduit dans un pays, où le manque d’électricité et la couverture des réseaux cellulaire est encore très limitée. Tout le monde n’a donc pas accès à la très très fermée classe des branchés Facebook, Tweeter ...