CE QUE LES JEUNES DE L’UDPS DOIVENT FAIRE.

Apres près de 40 ans de lutte, l’UDPS a réussi à hisser un de ses combattants à tête du pays. Aujourd’hui au-delà de l’euphorie, le travail de la reconstruction du pays doit sérieusement commencer. Ce travail ne se terminera pas en un mandat. Il s’agira pour l’UDPS et son ancien président de mettre les bases d’une démocratie socialiste solide sur lesquelles les prochaines générations pourront s’appuyer. Pour y arriver le président a besoin du soutien de toute la jeunesse Congolaise en général et de celle de l’UDPS en particulier.

Ce que la jeunesse de l’UDPS doit faire, implique aussi ce qu’elle ne devrait pas faire. Ce billet, loin d’être un code moral, se veut une participation au débat d’un jeune Congolais membre de la Ligue de Jeune de l’UDPS.

GERER D’UNE MANIERE COHERENTE LES AMBITIONS.

Le fait d’être membre de la Jeunesse de l’UDPS n’est pas une qualité en soit. C’est juste un choix politique comme tous les autres. Au-delà de cette appartenance, nos ambitions doivent être en fonctions de nos capacités. On ne peut pas tous devenir ministres, conseillés ou fonctionnaire de l’état.  Cet état d’esprit doit être promu au sein de nos diverses associations des jeunes affiliés au parti. Les ambitions démesurées amenant souvent à la frustration, nous devrons faire comprendre à nos camarades que seul le talent et les capacités individuelles peuvent aider à devenir ministre/membre du gouvernement. Le Congo a besoin d’être reconstruit, pour cela il a besoin des gens talentueux et capable. Nous ne devrons pas nous substituer en groupe de Lobbying pour propulser ses membres les plus médiocres à tête des institutions de la république. Cette pratique a amenée à des échecs par le passée, elle ne réussira pas aujourd’hui par ce que nous somme membre de l’UDPS.

ENCOURAGER LES JEUNES TALENTUEUX NON

MEMBRE DU PARTI.

Il ne s’agira pas désormais d’une guerre entre nous la jeunesse du parti au pouvoir contre les jeunes non affiliés au parti ou ceux affiliés au parti d’opposition. L’avantage quand on est membre ou responsable au niveau de la jeunesse d’un grand parti est qu’on n’est pas toujours en train de faire de la politique. Et nous au niveau de l’UDPS vu notre longue expérience de lutte nous avons une responsabilité sociétale, qui devrait nous pousser à militer pour toute la jeunesse de la république. Ceci pourra être fait en encourageant les jeunes capable et talentueux sans forcément nourrir les envie de les recrutés. Si on a assez des jeunes capables qui réussissent dans plusieurs secteurs de la vie cela aura un grand impacte dans l’amélioration de la situation sociale dans notre pays.

NE PAS TOMBER SOUS LE CHARME DES DÉMONS DU DIALELO.

Nous n’appartenons pas à des individus. Notre affiliation est au parti, pas aux individus. L’histoire nous a appris qu’à l’UDPS les leaders passent, mais le parti reste. Elle nous apprend aussi que c’est l’UDPS qui fait ses leaders et non le contraire. Les cas sont légions des anciens Haut cadres du parti, qui depuis qu’ils ont quittés le parti, ils sont très vite revenus à leur anonymat initial. La jeunesse de l’UDPS doit éviter le dialelo devenu sport national sous l’ancien régime. Je reste convaincu que le président Felix Tshisekedi sait pertinemment que le pays a plus besoin des gens loyal au pays avant de l’être à leur président.  Ceci vaut de même pour le parti. Ne transformons pas les mouvements des jeunes du parti en simple pépinières des Atalaku, qui à force de chanter deviendront des futurs responsable du parti. Refusons le dialelo, osons oser nous serons un meilleur exemple pour notre démocratie.

DÉNONÇONS LA CORRUPTION ET LE TRIBALISME.

La corruption et le tribalisme restent parmi les plus grands problèmes de cette république. La meilleure façon pour nous de soutenir le président de la république, c’est l’aider en refusant et en dénonçant  la corruption et le tribalisme. Et ceci nous devrons le commencer au sein même de l’UDPS en agissant comme des avant-gardistes contre ces deux maux. On se souvient tous qu’il n’y a pas longtemps les députés provinciaux UDPS avaient refusés de voter pour les sénateurs UDPS lors de l’élection des sénateurs. Aujourd’hui quelques semaines plus tard on en parle presque plus. Si les Haut cadres du parti l’on oublié, nous devrons le leurs rappeler. On en est où avec les investigations ? Il serait malhonnête et prétentieux de prétendre qu’on dénoncera les ministres corrompus quand on ne sait pas dénoncer ceux de nôtre qui accepte la corruption si facilement. Plus on créera des précèdent de ces genres, plus les gens auront le courage de continuer. On n’est pas vacciné contre la corruption malheureusement, c’est pour cela que nous devrons rester vigilants. Que nos relations avec les corrompus ne compromettent pas notre intégrité et volonté à accompagner le chef dans sa lutte contre la corruption. Restons donc debout et mobilisé contre le tribalisme et la corruption. 

SOUTENONS L’ACTION DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE.

Le point de départ ici est que la réussite du quinquennat du président sera la réussite de toute la jeunesse du pays. On en sortira encore plus fort et l’objet de notre fierté aura un peu plus de sens. Pour soutenir le président, on n’a pas forcément besoin d’aller au gouvernement ou de crée les associations des gardiens des pantoufles du président. Exceller dans ce qu’on fait c’est déjà le point de départ. Pour ceux d’entre nous qui ont encore les opportunités de se former, continuer dans cette direction serait aussi un meilleur moyen de soutenir l’action du chef. Soutenir l’action du chef ne signifie pas quitter son travail, pour s’installer à Kinshasa en espérant devenir un jour ministre. Soutenir le président ne signifie pas passer de journée sur Internet à dénigrer les autres ou à exposer les prétendu fibre tribale qui nous lient au Président. Soutenir le président doit être une activité sobre et responsable, pas dans les excès pas dans le déni non plus. Seule la vérité nous affranchira tous, le président y compris.

STRUCTURER LA LDJUDPS.

A travers la ligue des Jeunes nous avons là une organisation qui constitue une pépinière des prochains cadres du parti. La ligue des jeunes doit être structurée avec des représentations coordonnée à travers toute la république. Les méthodes d’accession aux postes des ligues des jeunes doivent aussi refléter cette démocratie dont nous voulons bien porter sur nos fronts. L’avenir de la LDJUDPS doit être fait  par des jeunes élus démocratiquement, lors des Congres organisé en toute transparence. Nous sommes en tant que parti pionnier dans plusieurs domaine, nous devrons continuer sur cet élan afin d’imprimer de notre emprunte sur notre jeune démocratie. Au-delà de cette organisation, nous devrons continuer le recrutement et la formation. Plus il y aura des jeunes consciencieux qui s’intéresse à la politique, plus il deviendra difficile pour qu’une dictature puisse s’installer.

Ce billet ne se veut pas une homélie du dimanche comme je l’ai dit plus haut. C’est juste ma contribution au débat. Je pense que la Jeunesse de L’UDPS doit contribuer au débat politique et apporter son énergie dans la lutte contre les anti-valeurs dans cette nouvelle république. Pour arriver à cela, elle doit jouer pleinement son rôle au sein du parti. Elle doit prendre position en refusant de faire le figurant en suivant continuellement ceux qui par leurs actes détruisent la république. Nous sommes une force incontournable, seul notre engagement responsable pourra nous assurer une place dans l’histoire de notre pays.

Matamba Lukasu

Auteur, Blogueur, Ex-Poète.